Témoignages

Témoignage de Karole FOUCHER

Bonjour à tous,

Je suis maman d’une petite fille qui est malentendante suite à une maladie génétique non connue en France .

Ma puce a été malmenée par les professeurs des la petite section par méconnaissance de la surdité peu importe le degrés. Elle a été mise de coté, toujours seule a jouer dans son coin .

Il a fallu attendre qu’elle ait l’âge de 8 ans pour faire un test d’appareil auditif que l’on demandait depuis longtemps. Il a fallu se battre avec les médecins pour obtenir un rendez-vous. Un jour enfin, nous avons rendez-vous à L’hôpital Gatien de Clocheville à Tours avec un ORL, duquel nous ressortons avec un test d appareillage. Le 19 Décembre 2016 marque le début du changement.

Nous sortons de l’audioprothésiste mon mari et moi et allons faire quelques courses avec la petite. En rentrant dans la galerie, ma puce me regarde les yeux embués. Je lui demande ce qu’il se passe. Elle me répond les larmes aux yeux : “Maman, j’entends la musique de Noël !..” (elle n’avait jamais entendu le son de la musique dans les galeries marchandes). Nous avons été très émus de voir notre fille, le visage illuminé  par les bruits autour d’elle qu’elle ne percevait avant.

Puis on nous dit qu’il existe une classe ULIS TFA (Troubles de la Fonction Auditive) pour aider les enfants atteints de troubles auditifs. Il aura fallu attendre attendre 8 ans pour être enfin dirigé vers une école qui possède cette classe.

J’ai eu la chance de faire une formation en Langue des Signes qui m’a permis d’avancer (Merci à Rémi PIAT, le directeur du centre et ses formateurs de m’avoir fait comprendre qu’il fallait bouger pour nos enfants).

C’est pour cela qu’aujourd’hui et avec l’aide de beaucoup de soutiens et d’écoute de la part de mes amies/amis et d’autres personnes, j’ai décidé de créer cette association qui me tient profondément à cœur .

Témoignage de Marie Thebeau

Je suis malentendante et souffrant d’acouphènes avec des séquelles d’otites, de multiples interventions, je suis désormais appareillée.

Obligée de faire le “deuil” de ma profession d’assistante médico-administrative avec une reconnaissance de travailleur handicapée, le parcours du combattant est très dur.

Mon handicap est “invisible” et difficile à vivre au quotidien. Je souffre d’isolement et d’incompréhension. Depuis plusieurs années, j’éprouvais l’envie de m’investir dans une association et ma collègue Karole m’a sollicitée et c’est avec plaisir que j’ai accepté.